LES E-LIQUIDES AROMATISÉS N’AMÈNENT PAS LES JEUNES VERS LE TABAGISME SELON UNE NOUVELLE ÉTUDE

Voyons en détails ce que dévoile ce rapport.

L’impact des restrictions des arômes dans la vape étudié 

Aux États-Unis, les arômes sont de plus en plus bannis, provoquant la consternation des professionnels de la vape, mais aussi de certains scientifiques.

Alors qu’en est-il vraiment des e-liquides aromatisés pour cigarettes électroniques ?

C’est ce qu’ont voulu étudier le professeur Michael Siegel, du département des sciences de la santé communautaire de la Boston University School of Public Health, accompagné par l'assistante de recherche universitaire Amanda Katchmar.

« La justification de ces restrictions comprend l'argument selon lequel l'utilisation de la cigarette électronique renormalisera le tabagisme chez les jeunes, entraînant une augmentation des taux de tabagisme chez les adolescents. Cependant, nous proposons une version factuelle de ce modèle basée sur plusieurs années de recherche longitudinale et économétrique », confient-ils.

La vision erronée des USA sur les arômes et e-liquides

Voulant réussir à démontrer, via cette étude, que les eliquides et e-cigs n’amènent pas les jeunes vers le tabac, et que le vapotage est concluant « pour remplacer une culture du tabagisme chez les jeunes », ils reconnaissent volontiers que :

« le Surgeon General des États-Unis a suggéré que l'utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes pouvait avoir des effets néfastes sur la santé et une augmentation de la consommation de cigarettes chez eux, et a donc appelé les décideurs, praticiens et dirigeants communautaires pour restreindre l'utilisation de la vape ».

2019 et ses cas de maladies pulmonaires, reliées à tort à la cigarette électronique admettra la FDA elle-même, aura encore plus semé le doute au sein du pays de l’Oncle Sam…

« Alors qu'on supposait à l'origine que l'utilisation de cigarettes électroniques contenant de la nicotine était responsable de cette maladie, en janvier 2020, il était entendu que l'acétate de vitamine E, présent dans certains produits à base de THC vaporisables illicites, mais pas dans les cigarettes électroniques couramment disponibles, en était la cause. ».

Les mesures drastiques et absurdes aux États-Unis remises en question

Cette étude, publiée dans la revue Preventive Medicine, émet de sérieux doutes sur les mesures mises en place aux USA concernant eliquide et arôme…

Voyons un peu l’étendue des dégâts :

* Des grands États comme la Californie, New York, le New Jersey, le Rhode Island et le Massachusetts ont restreint la vente de vapoteuses

* Pas moins de 300 villes ont ni plus ni moins imposé des restrictions sur la vente de e-cigarettes utilisant des arômes

* Une trentaine d’États et énormément de villes taxent les produits du vapotage : E-liquides, e-cigs, etc.

Conclusion :

« Les partisans des politiques restrictives pour les cigarettes électroniques plaident en faveur de ces lois pour de nombreuses raisons, telles que la crainte que les utilisateurs soient exposés à la nicotine, qui crée une dépendance, et l'impact potentiel que l'exposition à la nicotine et à d'autres substances contenues dans la vapeur de la cigarette électronique pourrait avoir sur la santé ».

Le professeur Siegel ainsi que l’assistante Amanda Katchmar ajoutent :

« Compte tenu de ces résultats, nous pensons que le modèle conceptuel actuellement accepté de la cigarette électronique et de l'utilisation de la cigarette chez les jeunes devrait être réévalué. »

Ils apportent aussi leur conclusion :

« Depuis que les cigarettes électroniques ont émergé dans le courant dominant et sont devenues largement disponibles, les autorités de santé publique ont cherché à réglementer leur disponibilité non seulement pour empêcher le vapotage chez les jeunes, mais pour empêcher la renormalisation du tabagisme chez les jeunes. Le moteur général de ces politiques a été l'idée que l'utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes renormalisera l'utilisation de la cigarette, entraînant une augmentation des taux de tabagisme chez les mineurs. Cependant, nous démontrons ici que cette pensée n'est pas étayée. ».