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Pourquoi certains pays interdisent le vapotage ?

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Le débat dont les cigarettes électroniques font l’objet ne cesse de susciter l’intérêt des communautés médicales et juridiques. C’est une controverse mondiale qui dure maintenance depuis plusieurs années !

Médicalement parlant, l’e-cigarette se trouve à distance égale dans deux grandes opinions. La première encourage vivement son adoption et infirme sa nocivité. La deuxième évoque sa toxicité potentielle.  De nombreux gouvernements ont adopté les déclarations de l’OMS pour justifier l’interdiction du vapotage.

Mais, est-ce que la sécurité sanitaire serait la seule derrière ces interdictions ? Voyons de plus près ! 

Interdiction de la cigarette électronique : quelques exemples !

 

L’Australie, le Brunei, le Cambodge, la Chine et l’Inde sanctionnent le vapotage. Dans le même continent, l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, la Philippines, le Singapour, le Taiwan, le Thaïlande et le Viêtnam font de même aussi avec certaines nuances dans l’interdiction du vapotage ou des produits utilisés !

Par ailleurs, dans les autres continents il existe des pays qui pénalisent aussi le vapotage. Citons, en Afrique et Moyen-Orient ; l’Égypte, l’émirat Arabes Unis, la Jordanie, le Liban, Oman, Qatar et la Turquie. En Amérique ; évoquons l’Argentine, Brésil, Canada, certains Etats des États-Unis, Panama et Uruguay. Et pour l’Europe ; l’Autriche, la Croatie, la Finlande et le Norvège se montrent assez négatifs à l’encontre de l’utilisation de la cigarette électronique.   

Bien que les sanctions et les mesures juridiques diffèrent, les mesures d’interdiction restent les mêmes. On parle d’amendes, et même de prison dans certains cas. L’interdiction dans certains autres pays se limite à la prohibition du vapotage dans les lieux publics et les moyens de transport. D’autres insistent sur l’utilisation thérapeutique stricte. Sans ordonnance médicale, vous serez malheureusement sanctionné !  

E-cigarette : incertitude quant à l’absence d’effets nocifs à long terme

En effet, la méconnaissance des risques liés au vapotage préoccupe les gouvernements. Aux États-Unis, par exemple, on a enregistré des cas de maladies pulmonaires dont les causes probables seraient liées au vapotage. Les doutes des scientifiques se penchent sur des e-cigarettes illégales renfermant du THC, molécule produisant l’effet psychoactif du cannabis. 

Risques de la dépendance pour les adolescents

Ces appréhensions de certains pays sont dues aussi à l’utilisation massive des produits vapoteurs par les adolescents et les jeunes non-fumeurs. L’effet « tendance » qu’a invoqué l’e-cigarette fut largement exploité par les marques, ce qui a éveillé la curiosité des non-fumeurs. Les arômes disponibles potentialisent le risque d’addictions de non-fumeurs, particulièrement d’adolescents, à la nicotine.

Ces données ont été confirmées par le centre de prévention et de contrôle de maladies aux États-Unis. Ce, en enregistrant 3,6 millions utilisateurs de cigarettes électroniques à l’âge d’enfance. La même situation s’est imposée au Royaume-Uni avec 1,6 % de vapoteurs dans la tranche d’âge 11-18 ans.

La nocivité redoutée des cigarettes électroniques ?

Certains composants jugés « nocifs » par les chercheurs risquent d’endommager les poumons par infiltration de la vapeur. La toxicité cellulaire serait un risque potentiel confirmé, encore une fois, par les chercheurs.

Les découvertes scientifiques incriminent le vapotage dans l’irritation des voies respiratoires. Comme séquelle ; la production énorme de mucus avec la hausse des taux d’enzymes de dégradation tissulaire. Pour faire simple, les poumons peuvent ne plus bien fonctionner suite à l’affaiblissement du tissu pulmonaire.

L’irréversibilité des dommages pulmonaires mène à des maladies pulmonaires graves dont la prise en charge ne s’avère pas évidente. Il a été démontré également que d’autres composants de l’e-cigarette, hormis la nicotine, sont responsables de l’action destructive cellulaire au niveau des poumons.

Quoique la grande diversité des produits et des appareils d’arôme contraignent les enquêtes scientifiques, des progrès sont déjà en place ! Une évaluation de 166 produits de cigarettes électroniques a révélé que 21 % fait appel à des éléments chimiques aromatisants potentiellement toxiques pour les voies respiratoires.

Ce qui a sérieusement ébranlé la tranquillité des chercheurs, c’est la découverte, dans 70 % de ces produits testés, de cancérogènes spécifiques au tabac. Des décès sont de plus en plus associés au vapotage avec des cas croissants d’atteintes pulmonaires, mais avec la consommation de quels types de produits ? 

Restriction et interdiction du vapotage 

De nombreux gouvernements ont été impactés par les derniers rapports de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette dernière avait publié les résultats d’une étude ayant examiné 175 études préalablement faites sur les effets des e-cigarettes. Elle a ainsi mentionné l’insuffisance des données justifiant l’absence des méfaits nocifs du vapotage.

Le principe dont a parlé l’OMS s’associe à la grande variété des formulations d’e-liquides dépendant des fabricants. Ce, en supplément de l’ampleur du chauffage du liquide et de la saveur. Ceci dit, l’OMS ne nie pas les progrès de la cigarette électronique dans la diminution de la consommation tabagiques. Mais en contrepartie, les risques d’accoutumance pour d’autres tranches d’âge semblent la préoccuper. 

Toujours en parlant des causes d’interdiction du vapotage par certains pays, l’OMS craint les séquelles de l’e-cigarette à long terme. Elle pense que la cigarette électronique peut augmenter les risques des maladies surtout chez les non-fumeurs. Plus clairement, l’organisation parle de maladies cardiovasculaires et du cancer du poumon.

Certains médecins et chercheurs reconnaissent l’e-cigarette comme une « passerelle » voire comme une monnaie à double face ! Autrement dit, elle peut faire l’objet d’une porte de sortie comme d’une porte d’entrée. C’est en majeure partie la raison de son interdiction dans certains pays et de son rationnement dans d’autres. Pouvant faire l’objet d’une porte d’entrée, le risque d’addiction chez les adolescents et les enfants est, selon eux, assez alarmant.

Dans le même sens, on évoque la nocivité potentielle de certains e-liquides et de la vapeur. On parle d’une éventuelle toxicité pulmonaire suite à la combustion du propylène glycol et du glycérol (PG/VG composant du liquide de l’e-cigarette). Ce faisant, les substances libérées affaiblissent les cellules immunitaires pulmonaires, d’où la survenue de maladies pulmonaires. Une irritation potentielle des yeux et des voies respiratoires en est aussi une conséquence, selon l’OMS.

 

Causes de « marketing » des industriels du tabac

D’autres facteurs se posent. En réalité, certains avis pensent que la cigarette électronique n’est qu’un chemin parcouru par les compagnies internationales de tabac. Pourquoi faire ? On pense que c’est pour pouvoir recruter de nouveaux fumeurs. Vous l’aurez observé, le tabagisme n’est plus positivement réputé. Ce géant business essaie, selon ces avis, de réhabiliter le tabagisme après avoir devenu un « paria social ».

 

Causes politiques de l’interdiction du vapotage

La politique est une affaire de politesse, c’est le 2ème avis qui s’impose aussi. Les partisans de cette opinion déclarent indigner les contradictions liées à l’interdiction du vapotage. Pour eux, bien qu’ils reconnaissent les risques potentiels de l’e-cigarettes, annoncent l’observation d’une certaine exagération à ce sujet.

À vrai dire, certains produits chimiques de l’e-cigarette peuvent être nocif s’ils ne sont pas encadrés. Mais ces derniers n’atteignent même pas les 10 % des dommages de 6 000 substances chimiques de la cigarette classique. Pourquoi, donc, condamner l’e-cigarette sans le faire pour la cigarette normale ?

Des analogies ont même été données. À guise d’exemple, on a parlé de voitures hybride et diesel. Les deux ne sont pas idéales pour la nature, mais serait-il raisonnable de dire que la nocivité des deux est identique ? À vous le soin de répondre !

Le paradoxe –d’interdire l’e-cigarette en gardant la cigarette classique– dont la plupart desdits pays font preuve s’impose fortement. On en parle assez souvent avec des hypothèses diverses. L’hypothèse partagée par la majorité incrimine la crainte d’États de régressions économiques pouvant se produire avec l’interdiction du business tabagique.

En restant dans le même contexte, de nombreux avis citent la concurrence. Ils stipulent que l’interdiction de la cigarette serait en faveur du business tabagique. Pareillement, ils évoquent la vague médiatique qui s’est produite à l’encontre de la cigarette électronique.

Les sites d’information se focalisaient et se focalisent toujours sur les méfaits ainsi que les risques du vapotage. Avec des titres assez captivants et flagrants, le sujet n’est pas traité de façon neutre et impartiale. 

 

Pour conclure sur l’interdiction du vapotage

Bien que les données scientifiques et médicales soient largement disponibles, les réelles causes de l’interdiction du vapotage ne peuvent pas être complètement cernées. Entre la crainte de risques à long terme et les progrès de sevrage tabagique rapporté, le sujet d’e-cigarette reste toujours débattu.

Néanmoins, on ne peut nier que le paradoxe dont nous avons parlé est assez inquiétant. Et si nous évoquons la question des recherches scientifiques à propos de l’e-cigarette, leur rareté n’est pas justifiée.

Certains chercheurs et médecins confirment les bienfaits des cigarettes électroniques dans l’arrêt du tabac. Tous ces facteurs ouvrent les voies vers de plus grandes questions dont les réponses sont assez rares ! 

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